Si la nature l'a affublé
D'un membre démesuré,
Ce n'est point pour qu'il puissese flatter
De posséder un nez si singulier
S'il doit sans cesse
Supporter les railleries,
Des princes et des princesses,
Et de la haute bourgeoisie,
N'en déplaise à celui qui doit lui adresser,
Une remarque de grande médiocrité,
Celui-ci pourra en prendre graine,
Ne sachant manier les vers avec cette habileté suprême,
Ni même faire peuve d'ironie,
Ne se contentant que de piètres supercheries,
Se verra forcer de fermer sa bouche,
A l'écoute du phrasé de son rivale qui fait mouche
D'un membre démesuré,
Ce n'est point pour qu'il puissese flatter
De posséder un nez si singulier
S'il doit sans cesse
Supporter les railleries,
Des princes et des princesses,
Et de la haute bourgeoisie,
N'en déplaise à celui qui doit lui adresser,
Une remarque de grande médiocrité,
Celui-ci pourra en prendre graine,
Ne sachant manier les vers avec cette habileté suprême,
Ni même faire peuve d'ironie,
Ne se contentant que de piètres supercheries,
Se verra forcer de fermer sa bouche,
A l'écoute du phrasé de son rivale qui fait mouche